Systèmes coopératifs de circulation en peloton de camions : de grandes possibilités pour l’industrie du transport

septembre 26 2018

Les systèmes coopératifs de circulation en peloton de camions (SCCPC ou « platooning ») suscitent de plus en plus d’intérêt de la part de l’industrie canadienne du transport routier. Sur la base d’essais sur piste effectués au cours des derniers mois, cette nouvelle approche pourrait faire son apparition sur nos routes dans un avenir qui n’est pas si lointain. Au-delà des économies de carburant, ce type de circulation pourrait présenter des avantages intéressants pour l’industrie, et Groupe PIT suit le dossier de près.

Les systèmes coopératifs de circulation en peloton sont composés de deux à trois camions qui se suivent à courte distance, utilisant la communication sans fil pour transmettre des données du camion de tête vers les autres camions du convoi; ceux-ci peuvent alors ajuster leur position en fonction de la vitesse, direction et accélération du camion de tête. Pour le moment, chacun de ces véhicules est toujours occupé par un conducteur, prêt à reprendre le contrôle du véhicule en cas de problème. Les essais effectués au Canada, auxquels Groupe PIT participe en raison de son expérience acquise dans ce type d’essais, ont permis de valider différentes distances et vitesses,  réduisant même jusqu’à 4 mètres la distance entre les véhicules. Les résultats de ces essais aideront à établir des normes nord-américaines et le potentiel opérationnel.

La diminution de la traînée aérodynamique créée par le convoi peut générer des économies de carburant qui pourraient aller jusqu’à 14 % dans des conditions optimales. Compte tenu du nombre élevé de kilomètres que certaines flottes peuvent effectuer au cours d’une année, les bénéfices sont faciles à chiffrer. En plus de ces importantes économies, on entrevoit que les SCCPC pourraient éventuellement répondre au manque criant de conducteurs de camions si l’on parvient à créer des convois où seul le camion de tête serait occupé par un conducteur. En effet, en réduisant du tiers ou de moitié le nombre d’employés requis sur certaines routes, en plus de faire des économies, les flottes seraient en mesure d’offrir de meilleures conditions de travail, d’être plus compétitives pour embaucher des conducteurs qualifiés, tout en ayant un meilleur pouvoir de rétention.

Groupe PIT continue à suivre ce dossier. Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Édouard Proust de Groupe PIT.